💦 Femme fontaine : Plaisir extrême ou mythe érotique ?
Un article décomplexé, ludique et sensuel pour explorer le squirting et découvrir comment devenir femme fontaine.
Dans cet article complet, nous explorons avec un ton à la fois informatif, ludique et sensuel le phénomène de la femme fontaine : ce que c’est, ce que ça n’est pas, comment cela fonctionne, et surtout, comment devenir une femme fontaine. Nous aborderons les idées reçues, les aspects physiologiques et psychologiques, les techniques de stimulation, mais aussi le plaisir féminin et la communication dans le couple. Vous trouverez également une interview intime de Laure, 32 ans, femme à la sexualité assumée, qui partage son expérience de l’éjaculation féminine. Un guide pour les femmes curieuses et audacieuses… et pour leurs partenaires attentifs.
Introduction : Quand le désir déborde
On l’appelle femme fontaine, et le nom évoque déjà un imaginaire puissant, entre mystère, fantasme et jaillissement incontrôlé de plaisir. Et pourtant, le squirting, bien réel, reste souvent enveloppé de malentendus, de tabous, de rires gênés ou d’attentes irréalistes.
Cet article vous propose d’explorer le phénomène sans tabou. Un voyage sensoriel et informatif pour toutes celles – et ceux – qui veulent comprendre, ressentir, expérimenter… ou simplement fantasmer un peu.
Ce qu’est – et ce que n’est pas – une femme fontaine
Être une femme fontaine, c’est vivre l’éjaculation féminine comme un prolongement naturel du plaisir. Contrairement aux clichés, ce fluide émis pendant l’orgasme n’est pas de l’urine, même s’il est expulsé par l’urètre. Il est produit, entre autres, par les glandes de Skene, souvent qualifiées de « prostate féminine ».
La quantité, l’intensité et même la texture peuvent varier d’une femme à l’autre, et même d’un moment à l’autre. Parfois quelques gouttes, parfois un geyser. Mais toujours une trace d’un plaisir intense, parfois extatique.
« La première fois que j’ai éjaculé, j’ai cru que j’avais un problème. Puis j’ai vu le regard émerveillé de mon partenaire. Et j’ai compris que je venais de découvrir une nouvelle dimension du plaisir. »
— Élise, 28 ans
Pourquoi certaines femmes éjaculent ?
L’éjaculation féminine est le résultat d’une stimulation sexuelle profonde, souvent centrée sur le point G et accompagnée d’un certain lâcher-prise. Ce qui se passe dans le corps à ce moment-là, c’est une combinaison de contractions pelviennes, de relâchement mental et de confiance.
Mais il ne s’agit pas seulement d’anatomie. L’orgasme féminin est aussi un phénomène émotionnel. Les femmes les plus susceptibles d’atteindre le squirting sont souvent celles qui osent lâcher leur contrôle.
Entre fantasmes et réalité
Autant le dire : la femme fontaine est un mythe érotique puissant. Elle incarne l’abandon, la jouissance totale, la preuve éclatante du plaisir. Mais ce mythe peut aussi devenir une pression.
Certaines femmes s’inquiètent de ne pas y parvenir. D’autres s’excusent d’éjaculer, pensant que c’est sale ou gênant.
« J’ai longtemps bloqué. Peur d’avoir l’air bizarre, peur de faire trop, peur d’être jugée. Et puis un jour, j’ai décidé que mon plaisir méritait de couler à flots. Littéralement. »
— Sabrina, 35 ans
Le plaisir est-il plus intense quand on éjacule ?
Pas forcément plus intense. Mais différent. Certaines femmes décrivent un orgasme « profond », qui part du bassin et monte en vagues lentes. D’autres parlent d’un orgasme plus viscéral, plus animal, accompagné d’une envie irrépressible d’expulser.
Il ne s’agit pas d’un « niveau supérieur », mais d’une autre forme d’expression du plaisir, souvent très connectée au corps, au souffle, au mouvement.
Peut-on apprendre à devenir femme fontaine ?
Oui, mais cela passe par une redécouverte de son corps. Il ne s’agit pas de forcer le corps à jaillir, mais de l’amener doucement à s’ouvrir.
Cela demande :
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Exploration du point G avec les doigts, des sextoys adaptés, et/ou un partenaire attentif.
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Confiance, absence de pression, ambiance sécurisante.
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Respiration profonde et mouvements de bassin.
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Période pré-orgasmique prolongée avant stimulation plus intense.
« J’ai découvert que je pouvais éjaculer en m’offrant du temps. En ralentissant. En ne cherchant pas l’orgasme, mais en accueillant ce qui vient. »
— Anaïs, 30 ans
Tableaux utiles pour mieux comprendre
Différences entre lubrification vaginale et éjaculation féminine
Caractéristique | Lubrification | Éjaculation Féminine |
---|---|---|
Origine | Glandes de Bartholin | Glandes de Skene |
Fonction | Faciliter la pénétration | Réponse au plaisir intense |
Apparition | Dès l’excitation | Souvent autour de l’orgasme |
Quantité | Faible à modérée | Variable, parfois abondante |
Composition | Sécrétions muqueuses | Eau, urée, créatinine, antigène prostatique |
Signes que le corps est prêt à éjaculer
Signes physiques | Signes psychologiques |
---|---|
Pression au niveau pelvien | Sensation de lâcher-prise |
Gonflement du point G | Déconnexion mentale / trance |
Besoin de « pousser » | Perte de contrôle agréable |
Et pour le ou la partenaire ? Que faire quand elle jaillit ?
Surtout : ne pas paniquer, ni juger. Le plaisir d’une femme fontaine est souvent plus grand quand elle se sent accueillie. Le partenaire peut :
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Continuer la stimulation sans changer de rythme
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Encourager verbalement
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Rire ou s’émerveiller (pas s’effrayer)
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Préparer une serviette ou un drap waterproof sans dramatiser
Ce jaillissement peut devenir un moment de complicité intense.
Pour aller plus loin : consulter un spécialiste
Si vous avez des blocages, ou si vous souhaitez être accompagnée, n’hésitez pas à consulter un sexologue. Il peut vous guider dans l’exploration de votre plaisir.
👉 À lire aussi : Le guide complet de l’orgasme féminin sur Doctissimo
INTERVIEW DE LAURE, 32 ANS : CONFESSIONS D’UNE FEMME FONTAINE
Présentation
Laure a 32 ans, elle vit à Lyon et travaille dans le graphisme. En dehors de son travail, elle est passionnée de danse et de littérature érotique. Elle vit sa sexualité avec intensité, sans tabou, et se définit comme une femme « très connectée à son plaisir corporel ». Femme fontaine assumée, elle nous livre un témoignage intime et inspirant.
1. Quand as-tu découvert que tu étais une femme fontaine ?
La première fois, j’étais avec un amant très doux, très patient. Il passait du temps à me caresser, à me faire l’amour sans me brusquer. À un moment, j’ai ressenti une sorte de pression dans mon ventre, une chaleur, et puis j’ai explosé. Littéralement. C’était une vague. Je ne savais pas que c’était possible. On en a ri, j’ai eu un moment de honte, puis j’ai pleuré. Pas de tristesse, d’émotion pure. C’était comme une renaissance sexuelle.
2. Quel plaisir ressens-tu quand tu éjacules ?
C’est un plaisir animal, primaire. Ce n’est pas comme l’orgasme clitoridien qui est très focalisé. Là, c’est tout mon corps qui participe. Il y a une montée, une tension, puis le relâchement total. C’est physique, mais aussi mental. J’ai l’impression de me vider de mes tensions, de mes doutes. J’ai envie de crier, de rire, de gémir. C’est une vraie libération.
3. Comment réagissent tes partenaires ?
La plupart sont fascinés. Certains se sentent valorisés : « tu vois, tu as joui fort, donc je suis un bon amant ». D’autres sont plus intimidés, mais quand je leur explique, ça les rassure. Un m’a dit : « C’est comme si je te voyais en transe. C’est beau à regarder. »
4. As-tu des conseils pour les femmes qui aimeraient expérimenter cela ?
Oui : ne cherchez pas à « réussir ». Le squirting n’est pas un but, c’est une conséquence. Prenez le temps de vous connaître, de respirer, de vous exciter. Et ne vous inquiétez pas de « faire pipi » : si ça vient, laissez venir. Le corps sait. Et surtout, ne vous jugez jamais.
5. Qu’est-ce que ça a changé dans ta vie sexuelle ?
Tout. Ça m’a rendue plus libre. Plus en paix avec mon corps. Plus à l’écoute aussi. Avant, je faisais l’amour « pour plaire ». Maintenant, je fais l’amour pour me connecter. Et souvent… pour inonder mon lit de plaisir.
Conclusion
La femme fontaine n’est pas un mythe. C’est une réalité intime, parfois explosive, toujours fascinante. Un chemin vers une sexualité plus libre, plus joyeuse, plus assumée.

A propos de l’autrice :
Moi c’est Boule d’Amour. J’écris des articles sur ce blog pour vous faire aimer les culs des femmes. Des plus grosses fesses, aux boules les plus menus, rien de remplace la sensualité érotique d’un popotin féminin.